Le Quantified self : les Français convaincus

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Le Quantified Self est arrivé en France il y a maintenant deux ans. Il est peut être temps de faire un petit BILAN 😉

Le Quantified Self en France

Ce secteur est né en 2007 aux Etats-Unis, et depuis il n’en finit pas de se développer et de s’installer dans nos vies. Pour notre santé.
Quatre milliards de dollars. C’est ce que devrait représenter le marché mondial du Quantified Self (QS) en 2014.

En France, les objets du QS, que ce soit les bracelets, les balances ou des objets encore plus fou comme une fourchette ou une gourde, ont vu leur nombre exploser cette dernière année.

A quoi est dû ce succès ?

Tout d’abord, au début le Quantified Self était surtout des objets pour le sport. Il y avait la volonté dans ces objets d’être un coach sportif et de soutenir les quêtes de performances de son utilisateur.
Le public visé était donc un peu limité, mais depuis quelques mois, toutes sortes d’objets pour notre vie quotidienne voient le jour. En clair, leur but est de prendre soin de soi, de réguler son poids et maintenir sa forme, tout en étant capable de mesurer ses efforts – et donc d’en voir les bénéfices – en direct.

Autre fonctionnalité de ces objets : vous pouvez désormais partager toutes vos performances, résultats et bien sûr de s’encourager les uns les autres. Ainsi, cela nous motive d’autant plus et cela nous permet de mener une vie plus saine et plus active.

Les QS français en quelques chiffres :

Ces chiffres sont issus d’une enquête réalisée par OpinionWay pour le constructeur Withings.
Si l’on en croit les Français, l’émergence du Quantified Self est une alternative crédible au système de santé traditionnel. Pour 54 % d’entre eux, les balances connectées et autres podomètres « peuvent les aider à mieux gérer leur santé« .
Toutefois, il ne faut pas se mentir, les Français ne voient pas en ces objets une alternative aux médecins mais plutôt des objets de prévention, qui permettent une auto-surveillance de son état de forme. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, il parait, la preuve !

Les Français et bien sûr toutes les personnes du monde qui ont succombé au QS, ont été convaincu notamment grâce aux différentes promesses que leur font les développeurs de ces objets.
Selon le sondage, 91 % des possesseurs de balances intelligentes estiment qu’elles les aident à gérer leur santé.
Se mesurer quotidiennement, se fixer des objectifs leur permet de gérer leur santé : en un an d’utilisation, 55 % des utilisateurs ont perdu du poids de façon durable, grâce à ce genre d’objet.

Toutefois, nous les Français avons dû mal à partager nos données sur les serveurs des constructeurs. Nous aimons notre intimité et nous faisons attention à ce que nos données privées ne soient pas accessibles à n’importe qui. Or la plupart des objets du QS hébergent les données de leurs utilisateurs sur leur serveur et cela peut être un frein d’achat pour les Français. « Il faut donc apporter une clarification sur l’usage des données, que ce soit par les constructeurs ou les pouvoirs publics« , analyse Julien Goarant.

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